Plumbangan ou Watu Lawang, Kotes, Wringlin Branjang, Rambut Monte, Sirah Kencong, Selotumpuk, Tepas, Selorejo, Karangkates.
Candi Plumbangan ou Candi Watu Lawang :
Il est situé dans le village de Plumbangan dans le subdistrict de Doko.
On peut voir un 
  portail reconstitué, seul reste d'un sanctuaire bouddhique, et une grande pierre 
  avec des inscriptions.
 
  
  
Quelques sculptures ne
manquent pas d'intérêts, notamment une de Durga assise,
sûrement sur son lion, et les pieds posés sur le dos du démon
buffle, aussi l'image de Surya, le dieu soleil, les jambes
croisées sur son char tiré par sept chevaux.
Il est situé dans 
  le village de Kotes subdistrict de Gandusari à 25 km à l'est de Blitar. 
  
  Là aussi, des morceaux 
  de bâtiments ont été reconstitués dans un petit parc.
Le site se trouve dans le village de Gadungan, perdu sur le flanc d'un volcan, dans le subdistrict de Gandusari.
C'était un site 
  en terrasses - au moins trois - et dont on peut encore voir plusieurs édifices 
  ou restes d'édifices.
Il y a encore deux sites à voir dans les montagnes au nord de Wlingi, dont un presque au bout du monde...
Candi Rambut Monte :
Il est situé à 18km au nord de Wlingi. Le point de dépard de cette route - indiqué par un panneau - se trouve à l'entrée de Wlingi sur la route de Blitar.
Rambut Monte est 
  un parc de loisirs qui, comme tous les autres parcs de ce genre à Java 
  est vide en semaine et bourré le dimanche. L'attraction principale de 
  ce parc, ce sont les Sengkaring, des gros poissons qu'on ne trouve que dans 
  le bassin de Rambut Monte, et qui sont donc ici considérés comme 
  sacrés, et font par consequent l'objet de certains cultes par les locaux.
Pour nous, l'intérêt 
  du site réside dans le petit temple qui domine le bassin.
Une reconstitution un peu farfelus nous permet néanmoins de voir quelque chose qui ressemble à un lingam cassé sortant d'un lotus, une tête de kala ressemblant ici à un batracien avec les deux membres de devant puis, plus haut sur l'édifice, une tête de serpent couronnée.
L'ensemble est 
  entouré de nombreux supports de piliers en pierre.
Candi Sirah Kencong :
Trois kilomètres avant Rambut Monte, un panneau sur la droite indique la route qu'il faut prendre si l'on veut aller voir le Candi Sirah Kencong. En la prenant, je ne me doutais pas de ce qui m'attendais. Une heure quinze d'une route défoncée pour atteindre une plantation de thé à 10km de là, et à près de 1000m d'altitude dans un décors fantastique.
Au bout de cette route démoniaque, un panneau, une enceinte, une guérite, des gardiens, campent l'entrée de la plantation.
Toutes les pentes de cette contrée, où que l'on pose son regard, sont couvertes de théiers.
Le site archéologique se trouve à 500m de l'entrée, mais il faut demander son chemin car on ne le vois pas de la route.
Le Candi Sirah Kencong est vraiment superbe. Un joyau dans un écrin de verdure. Posés sur un édicule, trois petits temples dominent un panorama fascinant.
Ils sont alignés, 
  très proches les un des autres, jusqu'à presque se toucher, car 
  il y a vraiment peu de place.
Bien qu'il n'y 
  aie que la base des temples, on remarque vite que les pierres formant les murs 
  sont couvertes de dessins, notammant des personnages. Malheureusement, il s'agit 
  juste de traits sur des murs plats et il est très difficile de reconstituer 
  les scénes.
Les angles de 
  la bases du temple central sont constitués de pierres sculptées 
  en forme de tête de lionne. Un quatrième édifice de même 
  dimension (environ 1,5m de coté sur une base carré), et dont il 
  ne reste que les fondations, marque l'entrée du site.
En revenant sur Wlingi et en prenant l'axe routier Wlingi Malang on peut encore voir quatre sites entre Wlingi et Sumberpucung soit une trentaine de kilomètres.
Candi Selotumpuk :
Les deux premiers sites se situent près de Kesamben. Un panneau indique la direction - sur la droite - du Candi Tepas.
Mais 1km plus loin, et avant le Candi Tepas, sur le coté gauche, un panneau peu visible indique : C. Selotumpuk. Il faut garer la voiture et continuer à pied en empruntant le chemin indiqué car le temple se trouve sur une colline à 300m de là.
Il faut transpirer 
  un peu pour atteindre ce petit édifice en pierre volcanique dont l'altitude 
  permet de contempler sur 360 degrés un panorama extraordinaire.
Bien 
  qu'en partie effondré, on peut y admirer un certain nombre de gravures, 
  notamment des têtes de personnages, ainsi qu'une yoni qui indique 
  la nature shivaique de ce temple.
Candi Tepas :
Quelques centaines de mètres après le temple précédent, nous atteignons le Candi Tepas qui se trouve directement sur la droite de la route.
On a là 
  une imposante structure massive en pierres aux angles élimés.
Bien reconstitué, 
  et dans un joli jardin, ce temple ne présente aucune décoration.
Candi Selorejo :
Le site se trouve à 20m à droite de la route à la sortie du village de Selorejo. Aucun panneau pour l'indiquer, et par ailleurs invisible de la route, il faut donc demander aux habitants du coin de vous indiquer l'endroit exact.
Il s'agit en fait 
  d'une simple plateforme sur laquelle sont étalée quelques statues 
  et des bases de piliers en pierres.
On reconnait dans la foulée un Nandi, monture de Shiva, les deux pieds d'une statue posée sur une base en forme de lotus, puis deux makaras mal dégrossis, et qui donnent l'impression d'avoir affaire à des coqs prêts à pousser leur cocoricos favoris.
C'est pourquoi 
  le site est connu ici sous le nom de Candi Jago (coq).
  A coté 
  du grand "coq", se trouve une petite sculpture inachevée.
Candi Karangkates :
Le site se trouve près du village de Karangkates au nord ouest de la ville de Sumberpucung.
Il s'agit en fait d'une statue imposante de Ganesha. A Java est, durant la période des royaumes de Kadiri et Singhosari, le dieu Ganesh, fils de Shiva, était très populaire - peut-être même plus que son père - et il était souvent vénéré en tant tel, reprenant en fait tous les attributs de son pére.
Cette grande statue en andésite, de 1,82m de haut - 2,68m avec la basse - nous montre un Ganesha debout et les pieds joints, posture très rare en Indonésie et dont c'est ici le plus bel exemple.
La statue est posée sur une base en demi cercle, formée de crânes. On retrouve les crânes sur sa tiare, ses boucles d'oreilles et ses bracelets.
De part et d'autre de sa chevelure apparaissent un soleil et une lune stylisés.
Il est vétu 
  d'un sarong. Il tient dans ses mains arrières droite et gauche respectivement 
  une hache et un rosaire, et un bol dans les deux mains de devant. Le 
  cordon bramahnique est fait d'un serpent. 
On a donc là une représentation typique des cultes tantriques de l'époque Singhosari.