Cette station - elle est maintenant recouverte de terre et donc invisible - se trouve sur la colline et l'on a, de là haut, une belle vue sur les environs. Elle servait à réguler, par des vannes, le volume des eaux avant le franchissement du Pont du Gard afin d'éviter, à cet endroit-là, un engorgement pendant les périodes de débit maximum.
Y aller : Continuer en suivant le chemin que l'on a emprunté jusqu'à présent. Ce chemin grimpe un peu sur la colline puis bifurque sur la gauche. A 50 mètres, il rencontre une autre voie, plus large, que l'on suit en remontant sur la droite. Après 200 m, prendre un, sentier partant à gauche. A 20 mètres, ce sentier tourne à droite et aboutit, un peu plus loin, à cette station.
Cette station , similaire découverte aux abords de l'Alzon à Uzès, se présente sous la forme d'un bassin rectangulaire entouré d'un trottoir, avec trois ouvertures dont deux (celle par où l'eau était canalisée jusqu'au Pont du Gard et celle de l'évacuation du trop plein) étaient aménagées avec des vannes en bois réglables en hauteur.
D'après J.L. Fiches et J.L. Paillet, la station a été bâtie en même temps que l'aqueduc car les constructeurs étaient incapables de prévoir la hauteur de l'eau dans le Pont du Gard (et ils en étaient conscients). Lors de la mise en eau, en effet, celle-ci déborda de la conduite imposant la fermeture de la vanne à la station. Mais une grande quantité d'eau était ainsi perdue (l'eau au sortir du sas s'épanchait directement dans la garrigue) et c'est pour éviter un tel gaspillage que les pieds droits du Pont du Gard ont été ensuite surélevés de 0,60 m ainsi que ceux des ponts construits dans les combes de la garrigue des Remoulins, en aval du Pont du Gard.
Lorsque l'on voulait nettoyer tous ces ponts, il suffisait de fermer la vanne de sortie et d'ouvrir entièrement la vanne d'évacuation.
En poursuivant, sur le sentier jusqu'au Pont du Gard, environ sur 150 m, vous remarquerez dans le sol, les trous épierrés qui sont les empreintes des piles du troisième étage qui, à l'origine, s'étendait presque jusqu'à la station de régulation.
A 400 m. du Pont du Gard sur la
route venant de Vers, un chemin goudronné descend brutalement jusquà la
carrière, en contrebas, doù étaient extraits les blocs de calcaires utilisés
pour la construction du monument.
Cette carrière
appelée Font de Dringues a servit pour la construction du Pont
du Gard, mais aussi au 18ème siècle pour la construction de la
route qui longe celui-ci.
A l'entrée de la carrière, on peut voir une maison troglodytique. C'était l'habitation du responsable de la carrière lors des travaux du 18ème siècle.
Sur les murs, on remarque des alignements de niches. Ce sont des ruches placard
qui abritaient des abeilles. Ces ruches communiquaient à l'intérieur, si bien
que, le maître de maison pouvait ramasser le miel sans sortir de chez lui.