Le guide de visite de l'aqueduc depuis Uzès jusqu'à Nîmes

La station de régulation.

13 - LA STATION DE VIDANGE DE BALAUZIERE

Cette station - elle est maintenant recouverte de terre et donc invisible - se trouve sur la colline et l'on a, de là haut, une belle vue sur les environs. Elle servait à réguler, par des vannes, le volume des eaux avant le franchissement du Pont du Gard afin d'éviter, à cet endroit-là, un engorgement pendant les périodes de débit maximum.

Y aller : Continuer en suivant le chemin que l'on a emprunté jusqu'à présent. Ce chemin grimpe un peu sur la colline puis bifurque sur la gauche. A 50 mètres, il rencontre une autre voie, plus large, que l'on suit en remontant sur la droite. Après 200 m, prendre un, sentier partant à gauche. A 20 mètres, ce sentier tourne à droite et aboutit, un peu plus loin, à cette station.

Le bassin de Balauzière.

 

Cette station , similaire découverte aux abords de l'Alzon à Uzès, se présente sous la forme d'un bassin rectangulaire entouré d'un trottoir, avec trois ouvertures dont deux (celle par où l'eau était canalisée jusqu'au Pont du Gard et celle de l'évacuation du trop plein) étaient aménagées avec des vannes en bois réglables en hauteur.

D'après J.L. Fiches et J.L. Paillet, la station a été bâtie en même temps que l'aqueduc car les constructeurs étaient incapables de prévoir la hauteur de l'eau dans le Pont du Gard (et ils en étaient conscients). Lors de la mise en eau, en effet, celle-ci déborda de la conduite imposant la fermeture de la vanne à la station. Mais une grande quantité d'eau était ainsi perdue (l'eau au sortir du sas s'épanchait directement dans la garrigue) et c'est pour éviter un tel gaspillage que les pieds droits du Pont du Gard ont été ensuite surélevés de 0,60 m ainsi que ceux des ponts construits dans les combes de la garrigue des Remoulins, en aval du Pont du Gard.

Lorsque l'on voulait nettoyer tous ces ponts, il suffisait de fermer la vanne de sortie et d'ouvrir entièrement la vanne d'évacuation.

En poursuivant, sur le sentier jusqu'au Pont du Gard, environ sur 150 m, vous remarquerez dans le sol, les trous épierrés qui sont les empreintes des piles du troisième étage qui, à l'origine, s'étendait presque jusqu'à la station de régulation.

 

 

A 400 m. du Pont du Gard sur la route venant de Vers, un chemin goudronné descend brutalement jusqu’à la carrière, en contrebas, d’où étaient extraits les blocs de calcaires utilisés pour la construction du monument.
 
 

carrière
 
 

Cette carrière appelée Font de Dringues a servit pour la construction du Pont du Gard, mais aussi au 18ème siècle pour la construction de la route qui longe celui-ci.

  carrière

 

 

A l'entrée de la carrière, on peut voir une maison troglodytique. C'était l'habitation du responsable de la carrière lors des travaux du 18ème siècle.

Sur les murs, on remarque des alignements de niches. Ce sont des ruches placard qui abritaient des abeilles. Ces ruches communiquaient à l'intérieur, si bien que, le maître de maison pouvait ramasser le miel sans sortir de chez lui.

   


 

DESCRIPTION DU PONT DU GARD (voir chapitre IV)


Page précédenteRetour au sommaire Pont du GardAccueilPage suivante