Après le village de St Maximin, il y a trois endroits où on peut voir l'aqueduc.
Pour aller au premier : Revenir sur la route principale et prendre à gauche en direction de Remoulins. Continuer sur environ 2 km puis, après avoir passé la cave coopérative à droite, prendre la première route partant sur la gauche à 500 m. C’est un virage en épingle avec un panneau indiquant "Auberge de St Maximin" visible seulement de ceux qui viennent de Remoulins. Continuer sur 150 mètres et s'arrêter sur un petit terre plein au premier carrefour sur la droite.
A cet endroit, l'aqueduc débouche sur la gauche - traces très peu visibles- puis, traversant la route, il longe sur le côté gauche la route partant sur la droite. Il est nettement visible sur plus de dix mètres sous la forme d’un muret.
Un sondage a été fait pour l'étudier. On voit, au premier plan, en bas à droite, la couche interne d'enduit du pied-droit. Les pierres ont disparu.
Sur la moitié basse, on voit très bien, sur la partie nettoyée, la couche d'enduit qui finit en biseau et qui est recouverte de la couche de peinture rouge. Au-dessus, le départ de la voûte cintrée. Les pierres sont accolées avec du mortier.
Pour aller au second : prendre la route de droite que longe l'aqueduc ; poursuivre sur environ 300 mètres jusqu'à une maison qui est sur le bord de la route, côté droit. En face de cette maison, un chemin part sur votre gauche et grimpe sur environ 200m. Au bout du chemin, directement sur votre droite, vous verrez, à 100 mètres, deux grands arbres, l'un derrière l'autre.
Derrière les arbres, en contrebas,
apparaît un superbe morceau de la voûte en pierres plates cimentées.
L'intérieur, en partie vidé de sa terre, laisse bien voir les
deux pieds-droits avec la couche d'enduit.
Le troisième endroit n’est plus visible aujourd’hui. A 150 m. de l'arbre, on pouvait voir, au fond d’un caniveau, en partie bouché par des pierre, l’aqueduc qui traversait. Ce caniveau a été recouvert de terre.
En levant la tête vers l’est, le regard se pose à quelques centaines de mètres sur le bois de Castille au sud duquel un pont romain franchit le ruisseau de Bornègre.
Cette riche vallée de l’Alzon est le domaine de l’asperge dont les champs, dès le printemps, se recouvrent de long rubans de plastiques transparents que la jeune pousse naissante semble devoir trouer.
