A partir de ce pont, un chemin aménagé et bien visible longe l'aqueduc et conduit au pont suivant. Il faut le suivre de proche en proche en restant toujours au même niveau.
Le départ du sentier se situe dans le prolongement du pont qui amorce un virage avant de disparaître. En le suivant, on aperçoit d'abord des traces du pied-droit. Au bout de 200 m, le chemin tourne à droite et passe par-dessus un mur rocheux, bifurque ensuite à gauche pour descendre à nouveau un peu plus loin. On retrouve l'aqueduc qui vire à droite à 50 m de là.
Avant d'aller plus loin, on peut se retourner pour profiter une dernière fois d'une jolie vue du Pont du Gard, un peu perdu dans un paysage très touffu. Dans cette courbe, un sondage, en partie comblé par de la terre et des branchages laisse apparaître les deux pieds-droits de l'aqueduc avec la canalisation à fleur de terre.
Vingt mètres plus loin, l'ouvrage surgit à nouveau sous la forme d'un superbe tronçon de plusieurs dizaines de mètres. Il s'agit de l'extérieur du pied-droit dont on voit la couche d'enduit, les pierres ayant disparu. 10 mètres après le début de la canalisation, il y a un deuxième morceau évidé permettant de voir l'intérieur du conduit.
Ensuite, suivre toujours le chemin et, 50 mètres après avoir perdu l'aqueduc, on le retrouve avec un nouveau sondage laissant apparaître les deux pieds-droits et la couche d'enduit. Remarquer ici la couche de calcaire réduisant le conduit à 40 centimètres de large. Le chemin aboutit 50 mètres après, au Pont de la Combe Roussière.