Le Candi Asu fait parti d'un groupe de trois temples avec les Candi Pendem et Lumbung généralement appelés Candi Kuning ou localement Candi Sengi. Ces trois temples se trouvent à quelques centaines de mètres les uns des autres, dans le hameau de Candi Pos, village de Sengi, district de Dusun,à 5 km au nord-est de Muntilan.
Le
Candi Asu est un petit temple hindouiste
bien restauré, mais dont il manque la partie supérieure. Ce
temple se trouve à 100 m à gauche de la route, au bord d'un
chemin, en face d'une école. A part quelques panneaux décorés
de signes abstraits, il n'y a pas de sculptures. Les trois
habituelles statues, qui avaient été rajoutées après la
construction de l'édifice (d'après Dumarçay) ont disparu.
Un
escalier permet d'atteindre la plate-forme supérieure où l'on
peut voir le puits de dépôt de fondation, au centre de la
structure.
Ce temple se trouve perdu dans les rizières, à quelques centaines de mètres du Candi Asu, en prolongeant le chemin qui passe devant l'école jusqu'au bout, puis à droite. Il est invisible du chemin car il est posé à environ 2 m sous le niveau du terrain environnant, et il lui manque toute la partie supérieure.
Plus
grand que le précèdent, sa plate-forme est également percée
en son centre d'un trou carré d'environ 1 m de coté. On y voit
quelques esquisses de sculptures - notamment un petit Gana
- mais il est clair que la décoration de ces temples n'a jamais
été achevées ni, peut-être, les monuments eux mêmes.
L'accès
à ce troisième temple n'est pas simple, car pour l'atteindre
depuis le temple précédent, il faut franchir une rivière
caillouteuse, avec 60 cm d'eau et un fort courant, en saison
sèche, car à la saison des pluies, c'est impossible.
L'effort est néanmoins récompensé car des trois temples formant le Candi Kuning, c'est le plus entier, et surtout le plus décoré avec des motifs de pots à offrandes et d'oiseaux.
Candi Losari :
Adresse
: Ds Losari, Kec Salam, Kab Magelang, Jawa Tengah. S 07° 38' 22 '' E 110°
19' 08''.
Y aller : Le Candi Losari se trouve environ 5 km après la sortie de la
région spéciale de Yogyakarta (marquée par le franchissement
de la rivière), en prenant la route de Magelang, au nord-ouest.
Là, il faut prendre à gauche la Jalan Losari qui y conduit à
quelques centaines de mètres, après avoir pris à gauche
une rue étroite qui abouti, au bout de 100 m, devant le site.
(Plan : Google Maps)
Le
candi Losari n'a été découvert qu'en 2004 quand le propriétaire
a creusé des canaux pour alimenter ses rizières en eaux. Quelques
pierres sont alors apparues. Creusant davantage, il a atteind les structures
d'un édifices, près de 4 mètres plus bas.
Le site a ensuite commencé a être dégagé mais, se
trouvant sous le niveau du terrain environnant, il se retrouvait rempli d'eau
après chaque pluie, et carrément noyé par l'eau qui remontait
des profondeurs durant la saison des pluies.
Il a fallu attendre encore une dizaine d'années pour installer tout un système d'évacuation automatique des eaux pluviales, puis des escaliers, afin de permettre aux visiteurs d'admirer les beaux restes des quatre édifices qui composent le site du candi Losari.
(Plan : Atlas Budaya Edisi Candi)
Le
site, maintenant bien dégagé, se présente sous la forme
de 4 structures, assez bien conservées pour trois d'entre elles, d'environ
3 m de coté.
L'ensemble présente une organisation similaire à celle du candi
Gunung Wukir, à une encablure du Losari ou du candi Sambisari, vers Prambanan
: 3 petits édifices alignés côte-à-côte, font
face à une quatrième structure un peu plus grande, qui est alignée
sur le petit édifice central.
Le
candi principal, dédié à Shiva, croule encore sous les
blocs de pierres. Seul une partie du soubassement est encore lisible. Il présente
notamment, comme les trois autres édifices, une jolie décoration
formée d'un rinceau de fleurs stylisées, sculptées en carrées,
et disposées en diagonale tout autour de l'édifice.
Les
trois petits édifices sont similaires en taille et en décoration,
essentiellement végétale.
Celui
à gauche face au temple principal est le mieux préservé,
presque complet, avec son ensemble classique de tête de Kala au-dessus
de la porte et des Makaras, de part et d'autre, en bas de celles-ci.
Tous
ces édifices datent du milieu du IXe siècle.
Ce site se trouve sur la colline de Gunung Wukir - 10 mn de marche à pied depuis le hameau de Canggal- situé au sud de l'axe routier Yogya Muntilan, en face de Semen au km 21.
Le site, bien
dégagé, présente les bases d'un sanctuaire principal ruiné, entouré de trois
petits temples, suivant un schéma identique à celui du Candi
Sambisari près de Prambanan.
Ces petits édifices étaient constitués d'une base surmontée d'une balustrade. Au centre de la base une statue trônait sur un piédestal. Le caractère sivaique du temple est mentionné par la yoni. Une stèle fut découverte dans le temple et une inscription datée de 732 fut trouvée dans la montagne. Elle commémore l'érection d'un lingam dans ce lieu par le roi Sanjaya.
Ce site très peu connu, se trouve magnifiquement situé sur une colline dans le village de Ngasem à l'ouest de Gulon - où l'on tourne à gauche - ville située un peu avant Muntilan. Dans le village de Ngasem, un panneau indique le chemin qui mène, à pied, jusqu'au Candi Gunung Sari.
Il ne
reste plus grand chose du temple sinon des groupements de pierres entourant
la base du sanctuaire principal qui mesure 10 m x 10 m. Au centre de la base
se trouve un puits de fondation de 1,50 m de diamètre. Devant le bâtiment
principal se trouvait trois petits sanctuaires dans une configuration identique
à celle du Candi Gunung Wukir, qui se trouve non loin de là
sur une autre colline. On est donc en présence d'un sanctuaire dédié
à Shiva. On a trouvé sur le site une yoni ainsi qu'une
statue de Durga. De nombreuses décorations, bandeaux et liserés
en particulier, sont encore visibles.
Le site se trouve à trois kilomètres à l'ouest de Muntilan sur l'axe Yogyakarta Magelang. Il faut tourner à gauche après un feu tricolore. Il n'y a pas de panneau de signalisation. Ensuite, il faut aller toujours tout droit. L'enceinte du site longe le coté gauche de la route.
Construit au IXe
et Xe s. C'est un ensemble de cinq
sanctuaires répartis en deux catégories. Les temples 1, 3, 5 sont de plans carrés,
alignés sur la même plate-forme. Ils sont similaires à ceux du groupe III de
Gedong Songo, dédiés à la Trimurti hindou. Entre ces trois temples, ont été
inscrits deux temples cruciformes dédiés au culte des cinq Jina
du bouddhisme. On a donc ici l'exemple parfait de la lutte d'influence que se
sont livrées les deux religions à travers les deux dynasties régnantes, les
Sailendra et les Sanjaya, et qui aboutira, plus tard, sous les Mojopahit au
syncrétisme hindo-bouddhique. Certains pensent que les cinq structures auraient
pu contenir des images des cinq Jina.
A l'heure
actuelle, la plupart des temples sont limités à leur soubassement ; un seul,
le numéro 2, est presque entier. Il a été entièrement restauré
à l'exception du toit en 1927. La base du sanctuaire mesure 12 m x 12
m et sa hauteur devait être pratiquement identique. L'entrée est
constituée d'un vestibule orné de deux niches de part et d'autre
de la porte d'entrée.
A l'intérieur
des deux sanctuaires bouddhiques se trouvent encore les statues de deux Dhyani
Bouddha Amitabha et Ratnasambhava.
Le Candi Ngawen, bien que ruiné, a bénéficié d'une décoration exceptionnelle qui fait tout l'intérêt de sa visite.
Les coins
de la base des temples sont marqués de superbes lions dressés
sur leurs pattes arrières - cas unique à Java - et qui ne sont
pas sans rappeler les ornementations des temples Pallawa de Kanchipuram au sud
de Madras en Inde, et qui date de la même époque.
Les sommets des portes sont constitués de magnifiques têtes de Kala.
D'innombrables
petits
Gana aux
bras levés forment un liseré sous le toit des temples donnant
ainsi l'impression de soutenir les superstructures.
De très
nombreux bas-reliefs floraux ou avec des représentations d'animaux, mais
aussi des scènes avec des personnages, décorent toujours les restes
des monuments. On peut aussi en voir une grande quantité dans le champ
de pierres faisant face aux temples.
Ce monument, lui aussi très peu connu, est en plus difficile à trouver. Il faut, au nord de Magelan, suivre sur environ 10 km la route, à droite, qui conduit à Grabag, puis bifurquer en direction du village de Retno.
On est
encore en présence ici d'un sanctuaire shivaïque, prouvé
par le beau yoni qui se trouve dans un coin. Bien que ruiné, sa
forme est aisément reconnaissable grace à sa base, par endroit
bien conservé. De dimension similaire au Candi Gunung Sari, il
ne présente, par contre, aucune trace de décorations.
Le Candi
Umbul (source) ou autrement appelé Candi Roto (plat) est en fait
un grand bassin d'environ 10 m x 20 m (auquel a été juxtaposé
un autre bassin plus petit), qui aurait été construit à
la même époque que Borobudur, situé à 60 km de là.
Ce bassin fait partie d'un grand complexe d'un hectare comprenant d'autres bassins
d'eaux de sources, chaudes et froides, aux valeurs curatives. Le site se trouve
au nord de Magelang, à 7 km après Secang, sur la route de Semarang.
Un panneau indique l'accès, à 500 m à droite, du Candi
Umbul, situé en contrebas dans la vallée, près d'une rivière.